Nuit courtisane et délicteuse qui joue avec les

masques de nos carnavals intérieurs.

Nuit qui rend tout égal, hormis nos coeurs

qui crépitent dans l'obscurité en

attendant la sonnerie douloureuse

qui signalera à nos paupières endormies

que la fête est finie. Nuit des retrouvailles

qui annoncent les prochains déchirements,

où je retrouve celle que j'aime (quand je ne

me couche pas trop tard comme cette nuit),

où Musset retrouve sa Muse qui l'éveille

quand tout s'endort.

 Jean Pierre Rosnay

 

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